mercredi 26 septembre 2012

Le temps c'est de l'argent!


Imaginez que 33 ans se sont écoulés lorsque je découvre fortuitement une partie de ma vie dans les colonnes d'un journal Londonien.
 http://www.dailymail.co.uk/femail/article-2165627/As-revealed-One-Directions-Harry-Styles-affairs-older-women-Carol-Sarler-shocking-confession.html
Je m'en explique ici:
Toutefois si vous n'avez pas lu et compris cet article, le reste est d'un intérêt secondaire.



Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant un article de Carol Sarler (voir lien ci-dessus) qui retrace en gros l’histoire que nous avions vécue entre 1979-80 !  « La confession choque » de la journaliste ne l’est que pour moi car on se fout volontiers de ses histoires à la mord moi le nœud  de Misses jugée plutôt réactionnaire. Mais passons, cela m’a permis de voir comment une autre personne voit les choses pour en faire sa réalité.
Cela me permets aussi de voir qu’une seule vie c’est bien court pour le cheminement de l’âme. Car dans le fond je n’ai peu ou pas beaucoup changé ces 33 dernières année. Je pense avoir évolué certes mais l’âme est la même. Ce caractère qui anime notre personnalité avec ses comportements ataviques et ses marques imprimées depuis l’enfance voire de vies antérieures, les goûts, les aspirations, les envies en font partie. Nous évoluons peu mais nous cheminons quand même. La force du destin nous y oblige aussi.
Je reste avec une sensibilité à fleur de peau « écorché vif ». La façon dont je suis décrit dans cet article me blesse profondément car j’espérais avoir laissé un souvenir autre que celui dont Carol Sarler fait l’étalage. Parce que certaines choses sont mensongères et ce dénigrement quasi-total de la relation enlève la grande part de beauté qu’il y eut à rester des heures durant à voyager sur notre petit nuage rose.
Ce n’est qu’à partir du moment où j’ai compris que Carol attendait quelque chose que je ne pourrais pas lui donner parce qu’aux antipodes de ce que j’étais que j’ai décidai de m’en aller. Mais était-ce une hérésie  de sa part ou simplement en avait-elle assez?
Carol était sans emploi quand je l’ai rencontrée et venait de toucher une grosse indemnité du Sunday Times ce qui nous a permis de vivre quatre mois un confortable train de vie dans lequel elle m'embarqua.
Elle fut ma dernière idylle sur Evia. C’est elle qui me dragua. J’étais moniteur de voile dans ce club de vacances avec un contrat de sept mois de soleil garanti. Comme les vacanciers changeaient toutes les semaines voire toutes les quinzaines, je rencontrais chaque fois de nouvelles têtes. Autant dire que je ne rencontrais pas que la tête …
Certaines ont refait le voyage plus d’une fois pour me revoir. Elle aussi et en profita jusqu’à la seconde où mon contrat prit fin.
Grâce à ses petits travaux de rédaction pour les brochures des différents clubs Carol bénéficiait de séjours gratuits sur l’ensemble du réseau Holiday Club. Après la saison, une grande fête fût organisée à Bruxelles avec tout le personnel réunis. Nous avions convenu de nous y retrouver. C’est alors que j’ai été invité par la dame à l’accompagner à Londres. Celle-ci ayant généreusement acheté un deuxième aller-retour en avion et en business class svp. Je ne profitai que du retour. Je partais à l’aventure d’une nouvelle ville et surtout d’une nouvelle femme pour qui j’éprouvais de la passion et dont j'étais à la merci.
J’avais exactement 20 ans et 11 mois. Automne 1979.
Elle m’entraîna dans son rythme de vie et m’y adaptai fort bien. On ne se levait jamais avant 11h ou midi. Baisant le soir, la nuit, le matin. On s’habillait ensuite pour aller déjeuner dehors. Le lunch commençait par une bière dans un pub où Carol connaissait du monde ensuite on allait au resto. Puis on se baladait dans Londres. Une fois la nuit tombée, je lui servais un ou deux Martini-Gin qui était son apéro favori et on fumait quelques king-size. Si rien n’avait été prévu pour souper on ressortait.
Carol avait trouvé judicieux de me faire inscrire comme demandeur d’emploi en tant que Moniteur de voile à Londres (en hiver)  se déclarant comme ma logeuse, ainsi j’étais domicilié aux Royaumes Unis. Mon allocation était bien maigre mais elle me servait néanmoins pour de courts séjours en  famille et revoir mes copains en Belgique. Jusqu'au jour où Carol qui me faisait si souvent la leçon à l'anglo-saxonne me traita de gigolo, désemparé j’essayai d’inverser la tendance en l'invitant à dîner mais avec ce qui me restait en poche je n'y suis arrivé et je fus honteusement obligé d'obtenir son aide encore une dernière fois. J’utilisai mes économies restantes pour acheter mon billet pour Bombay au départ de Londres. Ce n’est que huit mois plus tard que je revis Carol lors d’un city-trip  avec l'ami Philip et sa sœur Annette. La première nuit nous l'avons presque passée ensemble mais Carol demanda le renfort de Philip. Les nuits suivantes je les passai dans un des canapés du salon avec Annette qui me consolait.
Ceci pour rectifier que le jeune éphèbe ne se prénommait non pas Philippe mais Alain, qu'il était Belge et pas Français, que j'avais à peine l'âge de la majorité pour l'époque et qu'elle n'a pas  non plus payé d' aller simple pour l'Inde comme elle le soutient dans cet article:http://www.dailymail.co.uk/femail/article-2165627/As-revealed-One-Directions-Harry-Styles-affairs-older-women-Carol-Sarler-shocking-confession.html

le gouvernail à la main face à une charmante jeune fille Belge (qui n'est pas la dame en question).